Avec le packaging artisanal et soigné de son premier album, Electrolux retient immédiatement l'attention, et le contenu est à la hauteur de l'excellente présentation graphique: Ridin' high, l'ouverture, aurait pu être un morceau d'Iggy Pop, les rythmiques sont obsessionnelles sur chacun des six morceaux, la voix reste toujours très assurée, et la guitare nerveuse trouve un complément délicat avec un saxophone échevelé (Come up in my room).Comme ce groupe n'existe que depuis un an et qu'il s'agit de sa première tentative d'enregistrement, on est en droit d'attendre d'autres coups d'éclat.

ROCK N' FOLK - Qualité France - H.M. - avril 2003

 


Un soir en arrivant en retard à la Machine àCoudre, j’ai tressailli en croyant entendre Sloy sur scène …..il s’agissait des derniers accords d’un des premiers concerts de Electrolux qui ouvrait ce soir la pour Enema … depuis j’ai joué de malchance et les ai raté àchaque fois. Je me suis donc consolé avec leur premier EP. Superbement emballé dans une pochette Dernier Cri faite main, se trouve en effet un concentré de rock n’ roll superbement sali de noisy rock, blues bien gras, voire de la country rockabilly. Un premier titre Ridin’ high qui des les premiers accords donne le ton : du bon rock garage en anglais sans accent avec un chant quelque part entre celui de Nick Cave et de Noir Désir. Un deuxième titre new shoes tout aussi rentre-dedans expédiés en moins de 3 minutes. Sur Come up in my room et son saxo qui bourdonne, le chant commence a se lâcher … et pour finir, un The flat d’anthologie avec la encore un saxo bien présent qui ne fait pour autant oublier les autres instruments. Bref 4 titres incisifs dont on attend la suite avec impatience … suite qui ne devrait d’ailleurs plus trop tarder …


Concertandco - Pirlouiiiit

 

Discrétion pour Electrolux qui n'indiquent que leur provenance : Marseille. Ils ont d'ailleurs confiés à leurs concitoyens du Dernier Cri design et emballage de la rondelle Cd et c'est heureux. Leur noise rock trappu, droit et que l'on devine viscéral est avant tout servi par une voix remarquable aux accents de Todd A., Peter Murphy voire Jim Morrison.

Abus Dangereux 82 - GW - avril 2003

 

A la rédaction, les disques auotoproduits tombent chaque semaine. On les écoute tous: c'est un peu normal me direz vous, mais pas si évident pour nos trois paires d'oreilles, sollicitées ici et là .Alors parfois quand une jolie pochette nous tire naturellement par les fesse, on gagne du temps: ce fut le cas pour le premier 4 titres d'Electrolux, dont l'artwork signé par le Dernier Cri en remontrerait à plus d'un vynil techno. Il est pourtant ici question de Rock n' roll, et plus précisemment d'un power trio marseillais brievement évoqué dans ces pages il y a quelques mois. Habitué de la Machine à coudre, Electrolux ne déroge pas à la Sacro-sainte trinité du genre -guitare/basse/batterie- et connait bien ses classiques, à commencer par un Fun House mythique dont ils ont bien dû s'inspirer pour accoucher du disque en question, saxophone à l'appui. Leur chanteur évoque immanquablement l'organe d'Iggy Pop ( celui qui lui sert à parler) et, d'après les conseils avisés de notre chroniqueurs Db, a un certain charisme sur scène. A découvrir comme il se doit dans l'urgence.

VENTILO 72 - octobre 2003