ELEKTROLUX

Après deux EP particulièrement convaincant aussi bien graphiquement que musicalement le groupe marseillais Elektrolux confirme son avenir rock’n’roll sans concession et rappelle que dans la cité phocéenne les machines à laver et la pluie peuvent se substituer aux cigales et au soleil.

Bienvenu dans le format court, donc, le 1.2.3.4. avec claquement de baguettes qui ratisse et pulvérise, Elektrolux, c’est du Rock sous ses meilleures coutures, c’est du lever matinal sous caféine, du rasage express au coupe-chou et sans mousse, du, comme on dit par chez nous, brut de décoffrage.

Wet lance la cadence de l’énergie garage. Utilisation du micro vintage pour doubler la voix, double basse sur Laundromat (le tube rock a billy de l’album), descente harmonique, break avec changement d’intensité, voici en quelques mots les outils d’Elektrolux. C# girl précise ses influences avec un refrain aux accents Pixies et secondé par une voie éraillée proche de celle d’Ian MacKaye de Fugazi. L’oud d’Haykal Skouri, seule touche méditerranéenne de l’album, est intelligemment posé sur Sore eyes et évite un orientalisme de façade pour edifier en appui sur des riffs électriques un mur des distorsions. The death of rock n’roll est une chanson hommage ou une chanson pilote, la ligne pure rock dont il ne faut jamais se départir, une petite soeur de Brand new cadillac des Clash. Mais Elektrolux sait aussi être sautillant. Axis of evil entame par une basse aux accents funky mais attention il ne faut pas s’attendre à du James Brand non plus, l’influence serait à chercher du côté de Bauhaus sur l’album Mask.

Elektrolux bombarde, dégage. Sur la couverture, Elvis en droopie comique pose en triple exemplaire derrière un marteau et une faucille, une double influence à la combinaison efficace.

Cédric Vigneault

benzinemag.net

 

 

 

MP3 de la semaine, Elektrolux

Posté par keipoth <http://keipoth.blogspot.com/>. Modéré : 10/12/2006
<../../../../infos/2006/12/10/index.html> @ 16:06:37

*Elektrolux* c'est 3 Marseillais, c'est du rock de cave (le garage marche aussi), c'est un coté déjanté à la *The Cramps* ou encore *80's Matchbox B-Line Disaster*. C'est du rock crado "Russkoff touch" ultra efficace. Voila le titre "Sore eyes", extrait du 1er très bon LP du groupe. Et pour finir cet album est dispo en entier sur le site du groupe ! C'est pas rock'n'roll ca ?

 

webzine FENEC

 

MASSILIA'S BURNING - RETRO 2006

(voir la chronique complète)

(...)

DISQUE DE L'ANNEE

Un top trois oblige forcément à faire passer à la trappe bon nombre de disques excellents qui auraient mérités une place d'honneur. Je pense notamment aux derniers Cowboys from outerspace et The Dirteez, à l'EP d'Huggie & The Glitters, à la nouvelle démo des surprenants Sheeva, au split Disturb / Fat Society ou à la flopé d'excellents 45T (The Aggravation, The Hatepinks, ...). Mais puisqu'il faut choisir et puisque de toute façon c'est totalement subjectif. Les Neurotic Swingers avaient placés la barre très haute dés le mois de janvier avec leur très bon deuxième album 'Sexy & Mysterious' mais c'était sans compter sur Elektrolux. J'attendais leur premier album avec impatience et le disque a vraiment été au dessus de tous mes espoirs. Remarquable de bout en bout, vibrant, prenant, puissant et autre qualitatif en ant, ce disque est remarquable. Et pour compléter le trio, en deuxième, la superbe intégrale des Hatepinks 'We are the fucks', 42 morceaux (excusez du peu), joli design, que du bon, un disque à posséder forcement.

(...)

Qui pour succéder à Curtiss, meilleur disque 2005 à l'unanimité pour Massilia's Burning ? Tadam tadam, suspens, émotion, stupeur et tremblements : le premier album d'Elektrolux bien sur. Deux premières places sur trois pour lui, deux deuxièmes places sur trois pour le Hatepinks et deux troisièmes places sur trois pour le Neurotic, pas besoin de calculs savants (ouf) pour déterminer le podium !

- Elektrolux 'S/T' (CD - Autoproduit)
- The Hatepinks 'We are the fucks' (CD - Revel Yell)
- Neurotic Swingers 'Sexy & Mysterious' (CD / LP - Lollipop)

 

Elektrolux "Elektrolux"
Self-produced

The first two tracks on this self-titled release are absolutely brilliant, although they are just a nibble leading up to track three. "Laundromat" showcases a hard driving, barn burning punkabilly that sets the train rolling, chugging along. Track after track the disc picks up speed, making headway through the gothic punk of "The Good One" and ending things in good old rock n' roll fashion on "Summer Song". Hailing from Marseille, France, Elektrolux are a band making hard-working music for hard drinking, working folks. We'd recommend this one without hesitation!

R.I.Y.L.: The Stooges/Rev. Horton/Radio Birdman

independentsonly.com webzine

 


ELEKTROLUX

Rock n'Roll from Marseille

Ces trois Bad Boys de Marseille (je sais c'est facile) font du rock n'roll 70's bien qu'ils ne se revendiquent pas d'influences précises sur fond d'imagerie Communiste ( genre URSS /Nasdrovia !!!). Mais les joyeux drilles d'Elektrolux reconnaissent qu'ils écoutent pèle-mêle du punk rock, de la country, du free jazz ainsi que du rockabilly (à qui ? > presque trop facile c'est pas drôle).

Un peu de sérieux. Voilà c'est bon ? Tout le monde écoute ? Précis, pointus et rock n'roll voilà trois mamelles de cet album qui, soit dit en passante,est déjà leur troisième (comme quoi). Pour en dire plus, ce groupe aurait largement pu être issu d'un film de surfeurs des années 70 tel que Psycho Beach Party.(bien qu'il ne date pas des anéées 70). Du bon rock n'roll, un zeste de Punk, le tee shirt du CCCP et en avant Guingamp (pardon Marseille). Un album à écouter très fort (conseil : régler son amplis à 11 !!). C'est un peu les Gerry and the Peacemaker des années 2000.

Dynamozine - Espèces Musicales en Voie de Prolifération - Julien - 31-10-2006

dynamozine

.

 

Déjà remarqué dans cette rubrique à travers ses maxis, le trio marseillais Elektrolux poursuit ses exploits avec un premier album détonnant qui bénéficie, comme d'habitude d'un graphisme soigné. Son rock garage obsessionnel et évident est porté par une voix puissante qui sort de l'ordinaire et une cohérence instrumentale qui tape dans le mille. Nerveux, tendus, dansants et convulsifs, les douze morceaux anglophones s'enchainent sans temps mort et propulsent l'auditeur au coeur même de la furia rock n' roll.

ROCK N' FOLK - Qualité France - H.M. - Septembre 2006

 
 

ELEKTROLUX

(Autoproduit)

Ce trio marseillais nourri de rock garage fait dans l'efficace. Derrière une iconographie très soviétique incluant le marteau et la faucille, il balanceavecpuissance un rock cinglant, en jouant à
une vitesse supersonique. Dans cette déferlante sonore, la voix se détache par sa maîtrise. Alors que la batterie ne lâche rien, le combo, évidement sauvage, réussi à éviter l'obstacle de la redite en variant les ambiances et les styles, notamment à partir de "Axis of evil". Parfois, le propos rappelle les Doors ("Sore eyes"). Mais le trio ne tient pas en place, et après quelques mots en russe, ne tarde pas à vanter à nouveau les mérite d'un punk rock crade et rageur fait de sueur et de fureur ("The death of rock'n'roll", "Glad all over").

Le 27/09/2006 par Patrick Auffret

LONGUEURS D'ONDES - Magazine musical

Longueurs d'ondes

 

 

N'y allons pas par quatre chemins, Elvis est mort. Je sais la nouvelle va terrasser les habitants de Hambourg à Memphis, mais le king est mort, mort pour la patrie sur le front russe, alors qu'il essayait de reconsolider des liens quelque peu meurtris par une saison cinq de Vingt quatre heures qui mettait en péril une diplomatie chancelante.A la diplomatie américaine nous avons une nouvelle proposition à leur faire: Elektrolux. Elvis a ici la voix du Nick Cave chantant dans une salle sans fenêtre mais avec le bruit des voisins, avec un groupe à faire passer les Stray Cats pour les Forbans et le Jon Spencer Blues Explosion des dernières années pour un groupe postulant pour le télé crochet de Sevran. Comme première missive nous leur proposerons Laundromat, comme si Bertrand Cantat était gratté comme une guitare par Teyssot Gay. Mais le choix aura été cornélien, car cet opus du combo marseillais épate et bouscule. Jamais crâneur (et pourtant il pourrait), Elektolux est un vrai disque de rock'n'roll furieux comme on n'en fait plus que dans les garages encore désaffectés de New York et non pas dans les salons de chez Gucci. The good one m'aura en un éclair fait ressortir la discographie de The The et Glad All Over déterrera mon perfecto noir pour le porter à l'enterrement ironique du rock'n'roll. Claque à laquelle il est difficile de se prémunir (ou en étant fan de Coldplay) Elektrolux va rapprocher l'est et l'ouest avec l'énergie d'un Jack Bauer troquant son minois télégénique et sa tunique de marathonien des emmerdes, par un costume lamé et limé par les génuflexions. Enorme.

Webzine A DECOUVRIR ABSOLUMENT -Gerald de oliveira -Septembre 2006

© Copyright A découvrir absolument Tous droits réservés*

 

Elektrolux, groupe marseillais produit en partie par Nicolas Dick des Kill the Thrill, ce qui constitue déjà une grosse référence, nous adresse une série d’uppercuts rock’n’roll sur cet album qui, j’en suis pour ma part intimement convaincu, leur permettra à terme de se faire plus qu’un nom et, à plus long terme, de venir titiller les pointures internationales. Leur rock’n’roll sauvage et brûlant, réminiscent du Blues Explosion, d’Iggy et des Cramps, Elvisien en diable, emporte tout sur son passage. Incisifs, mordants et racés, pétris de classe, courts et allant à l’essentiel, les titres composés par ces furieux rockeurs font mouche et se situent à la croisée des sonorités rétro façon Stooges, et plus actuelles comme Jon Spencer ou Mudhoney pour cette énergie primaire et ce côté crade, mal dégrossi, complètement jouissif. L’amalgame entre ces deux époques est ici magistralement réalisé et donne lieu à des compos personnelles et impétueuses. « Wet » qui ouvre l’album le montre d’emblée, bref et ramassé, doté d’une voix démoniaque, de guitares indomptables, se posant en parfait hymne blues’n’roll encanaillé, trouvant en « C# girl » son parfait pendant, mené par une batterie martelée et plein d’une folie, d’une fougue qui sont l’apanage des plus grands. Puis « Laundromat » et son amusante histoire de... filles dans un lavomatique nous met définitivement sur les rails, balayant tout doute sur la sincérité et l’intégrité de ces marseillais dont on entendra, je le répète, vite reparler. Quant à la suite, elle est exactement de la même teneur et à aucun moment la tension ne faiblit ou ne se relâche. Il n’y a ici rien en trop, l’essentiel est dit et bien dit, expédié avec rage, mais aussi et surtout avec une élégance, un côté « wild » Spencerien qui place Elektrolux au dessus du lot. « Ridin’high », plus saccadé, moins direct mais tout aussi percutant, montre que les phocéens savent faire dans le varié, ce qui ne donne que plus de valeur à ce disque. Puis «The good one » et son riff, « Axis of evil » et son motif récurrent, appuyé par un riff lui aussi acéré, enfoncent le clou, imités en cela par tous les titres qui suivent, dont un « The death of rock’n’roll » très punk’n’roll , au titre qui semble effectivement signifier la mort du rock’n’roll, du rock’n’roll conventionnel et convenu je dirai, au profit d’une musique sauvage et ardente, loin de toute attitude commerciale ou racoleuse. Bref, voilà l’album idéal, sans aucun artifice, par un groupe intègre et déjà extrêmement talentueux, dont les morceaux sonnent comme des standards r’n’r rebelles et insubordonnés, et dont ce premier album constitue une grosse gifle à l’adresse de tous les groupes prétendument « sauvages », et une véritable jouissance sonore et auditive pour tout amateur des groupes cités plus haut. Le tout de façon personnelle, convaincante et classieuse. Et pour un résultat inespéré, au dessus de tout soupçon. La grande classe.

Webzine NEXTCLUES (USA)- Vegetable Vendetta - Septembre 2006

(9/10)

Nextclues - 108 Moore Street - Princeton, NJ 08540 - USA

 


Elektrolux aime l'imagerie de l'URSS, pratique le soviet twist en anglais et préfère l'énergie libertaire du rock made in US aux marches militaires de l'ex-empire du mal, avec un faible pour ses déviances type garage, punk et blues crasseux.

Les trois sociaux-traitres ont commis ici un manifeste rock intense, « obsessionnel », explosif, qui puise aux sources du rock primaire allié à tous ce que la musique impérialiste compte de rejetons énervés.

COCAZINE - Antoine Pateffoz - Septembre 2006

 
 


Ne confondez pas cet ELEKTROLUX avec nos belges de electro:lux. ELEKTROLUX nous vient de Marseille et balance un Wet en ouverture dans la pure veine de Jesus Lizard.

On retrouve d'ailleurs cet héritage post-noise plombé et écorché durant tout l'album. A de fréquents moments, le style rugueux prend quand même des accents rétro. Une grosse dose de rock-a-billy se greffe ou le chant se fait aussi à l'occasion plus crooner... à la Elvis.

ELEKTROLUX a concocté 12 titres gluants et dégoulinants de rock'n'roll. Malsains et dérangeants (à la Girls Against Boys), ce premier album est une très bonne surprise enrobée d'une bonne noise bien rythmée. Construit sur des bases éprouvées, le subtil mélange accroche l'attention immédiatement et tout au long de la plaque.

Chroniqué par Fred le 22-08-2006

Webzine SHOOT ME AGAIN (Belgique)

 

 

 

Attention braves gens, un groupe marseillais nommé Elektrolux s’attaque avec férocité à l’héritage rockabilly d’Elvis et de Johnny Cash, en le malmenant avec une rare sauvagerie, façon Jon Spencer
Blues Explosion, Heavy Trash, The Stooges, The Cramps… Et ça fait mal, très mal ! Surtout que le combo - pétri de réjouissantes mauvaises manières - n’hésite pas à rajouter une couche de rock
bruitiste toxique sur ses brûlots punk ‘n blues roll. Et ceci dans le seul et unique but de sonner encore plus crade et méchant, ce qui est une très bonne chose ! Mais, c’est bien connu, la violence
musicale n’exclut pas l’ouverture d’esprit et le goût de l’aventure, aussi retrouve-t-on, également des influences venues directement de la surf music et des tentatives réussies de cross over avec des
musiques arabissantes. Et qu’obtient donc - hein, je vous le demande ? - et bien tout simplement un excellent disque de rock ‘n roll, signé par un groupe qui ne devrait pas tarder à casser la baraque…
Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le titre d'un de morceaux, The death of rock 'n roll, Elektrolux contribue à prolonger la vie d'un soi-disant mort jouissant d'une santé de fer : le rock 'n roll.

Concertandco - Pierre Andrieu - Juin 2006

 

LET TWIST (SOVIET)

Dès les premières notes, le ton est donné: une basse épaisse et déterminée trace un sillon comme une poteau, derrière, la batterie est déjà implacable, la guitare peut gicler. Rageuse, coupante, fiévreuse. C'est alors que le dernier élément fait son apparition, la voix, mix de Nick Cave et Jim Morrisson, excusez du peu. Elle suinte l'urgence et s'adresse aux tripes. Et si le mot viscéral revient si souvent pour caractériser la musique d'Elektrolux, c'est tout sauf un hasard.

Voilà donc Elektrolux, premier opus éponyme d'une formation Marseillaise qui pourrait Parisienne, New-Yorkaise, Londonienne, bref, l'internationale rock. Et si ce disque est pour l'instant auto-produit, gageons que ça ne durera pas... Pourquoi? Ecoute.

Le rock, discipline délicate aujourd'hui cinquantenaire, tolère rarement les pisse-froid. Et chez Elektrolux, pas question de jouer avec le frein à main, ni avec l'auto-censure. Résultat, se prendre The Good One , Wet ou encore Collected dans le ventre, c'est comme la catharsis au théatre: ça secoue, ça tape là où ça fait mal, ça s'énerve et au final, ça fait le plus grand bien.

Voilà donc un disque pétri d'urgence, rentre dedans, avec des morceaux de twist infernal dedans, à vous donner le tournis pour un moment: c'est comme ça que ça se passe dans Axis of Evil , tempête incontrôlable qui vous fera quitter terre... Sore Eyes , quant à lui réveillera vos istincts sexuels et bestiaux, ce morceau sue.

De sueur, Elektrolux ne manque pas: le meilleur moyen d'éliminer, c'est de l'écouter en boucle. Et laisser aller son corps. Elektrolux? Let twist (soviet)!

LA MARSEILLAISE - Reno Vatain - Dimanche 11 juin 2006

 

 

5 CONCERTS A LA UNE

L'asso Ratakans restera dans les mémoires: son principal mérite est d'avoir fédéré toute une série de groupes aussi nerveux qu'enthousiasmants. Au premier rang desquels se trouvent Elektrolux, trio marseillais de facture garage dont nous avions déjà relevé les deux maxis sortis sous pochettes Dernier Cri (le rock à Marseille est une histoire de famille). Ces cousins des Cowboys From Outerspace sortent aujourd'hui un remarquable album qui soulève bien sûr cette question: quand donc les médias spécialisés vont-ils se décider à se pencher sur la scène phocéenne ? L'énergie contenue dans ce disque est à l'image déployée ici par bien des jeunes groupes , cent fois plus bons que les gamins encencés en Capitale. Bref, au royaume des aveugles, certains rédac'chefs feraient parfois bien d'enlever leurs lunettes noires.

VENTILO n°163 - PLX

 

En ces temps agités et de retour du rock n’ roll, veuillez vous préparer à accueillir comme il se doit le nouveau disque du « collectif de musique mécanique » Elektrolux.

Après deux maxis (rapidement épuisés) et quelques tournées (en compagnie de leurs amis de LO notamment) voici enfin leur premier album. Ils auront donc pris le temps (4 ans), mais le résultat est à la hauteur de nos attentes. L'enregistrement (sur 3 ans) et le mixage (par Nicolas Dick) rendent parfaitement justice aux compositions incisives de ce trio marseillais plein d’avenir.

De ces 12 titres de rock n’ roll, garage, blues, punk … (Ce que eux appellent du « soviet twist ») magnifiquement interprétés par Cedrik (chant guitare), Manu (batterie) et Erik (basse) se dégage toute la puissance et la rage qui caractérisent leurs prestations scéniques. Que ce soit par leurs instrus hypnotiques (à la The Ex) comme sur "Axis of Evil" ou "Summer song" ou leurs morceaux de pur garage poisseux (aussi bons que le meilleur des Cowboys From Outerpsace), on est pris aux tripes. La voix du trio tour à tour beuglarde, vibrante, qui elle évoque celles des plus grands (Nick Cave, Johnny Cash, Elvis, … ) n’y est pas pour rien non plus.

Tout en restant dans la tradition du rock n’ roll ils arrivent à y incorporer des éléments extérieurs, via des invités le plus souvent, ce qui donne des morceaux qui frisent le sublime comme "Sore Eyes" (son oud, sa guitare noisy, ses textes en russe, …). Elektrolux est un groupe authentik qui assume ses références et ne cache rien de ses ambitions (cf la pochette). M’étonnerait qu’ils en laissent beaucoup indifférents.

Concertandco - Pirlouiiiit Avril 2006