Avec le trio Elektrolux on tient encore un groupe marseillais de rock ‘n roll sauvage… Et ça fait du bien par où ça passe, ce mélange entre le punk 'n blues façon Jon Spencer Blues Explosion, le psychobilly crampsien, Johnny Cash, Nick Cave, le rock soviétique (!) et le noise rock à la The Ex… Voix grave menaçante, cris terrifiants, riff de blues concassés, guitares hurlantes, rythmiques saccadées, ouvertures vers d’autres univers (le rock bruitiste, la musique arabe) : le trio originaire du sud de la France produit une musique inquiétante, furieusement énergique, joliment garage et plutôt originale. Signe d’un talent pour créer des ambiances variées, Electrolux arrive à provoquer des émotions différentes suivant les morceaux. Tout cela est prometteur, aussi bien pour les découvertes du Printemps de Bourges 2006 (le groupe est présélectionné) que pour le futur premier album, à paraître.

CONCERTANDCO.COM/ Foutraque.com (Pierre Andrieu - nov.2005)

 
Déjà repéré dans ces colonnes par un premier 6 titres enfiévré, Elektrolux récidive avec un autre 6 titres tout aussi fougeux et efficace: ce format correspond bien au sentiment d'urgence que dégage ce trio anglophone. La plupart des morceaux sont portés par la force de l'évidence et célèbrent un rock obsessionel qui a su moderniser sa passion de l'énergie garage 60's. Et la pochette artisanale en carton est au diapason de cette réussite flagrante.

ROCK N' FOLK- HM - septembre 2004

 

ELEKTROLUX, LE PUNK ROCK VENU DU SUD

Fugazi aurait-il trouvé un petit frère à Marseille ? Sous une pochette soignée et revendiquant clairement son statut alternatif, Elektrolux signe une démo cinq titres punk-rock efficace. Ici, pas de synthé ni de machines électroniques mais les trois instruments de base d'une formation rock n' roll : basse, guitare, batterie. Notes de guitares bloquées secondée par une basse nerveuse sur Summer song, rythmiques rockabilly, caisse claire/cymbales et double basse sur Laundromat, guitares lachées aux trousses de la cadence, Elektrolux ne cherche pas à cacher sa sphère d'influence. Le chant très assuré peut se résumer en un mix des voix de David Gedge des Wedding Present pour la gravité et de Peter Murphy pour la hargne (à l'écoute des paroles "and it's such a happy day", on se dit qu'il n'y croit pas vraiment ou peut-on y voir les limites de méthode Coué...). On note toutefois d'autres influences, un balayage jazzy des peaux sur "Sore eyes" ou l'utilisation d'un oud, seule touche méditerranéenne du EP.

Les magazines Abus Dangereux et Rock n' Folk les ont déjà remarqués. On ne peut que leur souhaiter de signer bien vite sur un label. En attendant, Elektrolux sera en concert à Montreuil (93) à l'Escale (60 bd Chanzy, M° Croix de Chavaux) le dimanche 22 janvier 2006 à 13 heures. C'est organisé par l'asso des Bars-Rocks à l'occasion de leurs apéros- concerts. Gardons les oreilles ouvertes au son du sud !

avoir-alire.com : l'oeil culturel

 
Deuxième EP pour ce trio marseillais, qui en concert se revenditque comme le dernier groupe de musique soviet encore en activité. Emballé une nouvelle fois dans une magnifique pochette dernier cri, 5 titres d'un rock viscéral servi par la voix et la guitare de Cédric, la basse d'Eric et la batterie de Manu, et quelques invités comme Haykal à l'oud. Dans un anglais impéccable qui évoque à la fois Tom Waits et Nick Cave (et même en russe), Elektrolux nous chante sa fascination pour la vie quotidienne (comme les lavomatics ou l'été) avec un vrai son et une énergie qui balaye tout sur son passage. En attendant l'album qui devrait voir le jour dans les mois à venir on se régalera de ce concentré de rock viscéral qui sait se faire blues, garage (voir disco) lorsqu'il le faut.

NOUVELLE VAGUE - avril - 2005